La technologie s’intègre de manière toujours plus invisible au quotidien. Le monde physique a intégré le numérique, instaurant de nouveaux rapports au temps et à l’information. Un phénomène qui questionne (entre autres) la notion d‘identité, puisqu’elle se construit dans son propre rapport au monde.
Du 5 juin au 15 septembre 2013, l’Espace culturel Louis Vuitton repousse les limites de la connaissance et la conscience de soi, invitant le visiteur à une exploration de l’identité.
A travers les travaux des artistes, l’exposition « Altérité. Je est un autre » explore l’idée de la transformation du corps, sa perception et sa transcription dans l’espace, interroge sur la sexualité.
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Série de portraits de Leigh BOWERY par Werner PAWLOK |
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Leigh BOWERY |
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Gil YEFMAN – Sculpture – 2012-13 |
Le tiraillement identitaire entre deux cultures, les tensions entre valeurs contradictoires, le poids d’une société standardisée, la douleur, l’enigme du double, la réappropriation, la réparation, sont des thèmes également présentés.
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Reza HAZARE – Dessin – 2008-2012 |
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Tomoko SAWADA – Photographie – 2007 |
L’exposition aborde le sujet du double intérieur, d’un dialogue interne entre apparence et intimité, entre réalité et sécurité, entre la spiritualité du passé et le contemporain.
S’ajoute à cela aujourd’hui un aller-retour permanent du virtuel à la réalité. La multitude des points de contacts autorisés par le digital développent des axes d’interactions supplémentaires de construction identitaire : l’envoi (PING) et la réception (PONG) de messages.
Alors que le « PING » libère et fait tomber les masques, on prend du recul avec le « PONG » qui capture les idées qui échappent.
Avec beaucoup d’adresse et de discernement, ce jeu de ping-pong permet de reprendre le pouvoir sur les flux de données pour se projeter vers le futur. L‘avenir appartient aux rois du ping-pong.