La dépublicarisation, selon Caroline de Montety, enseignante-chercheur au CELSA, est le mouvement selon lequel les marques font passer un message en créant ou en s’adossant à des formes culturelles existantes. Elles s’affirment ainsi comme actrices de l’espace publique, en laissant la composante économique au deuxième plan.
Cette notion, abordée le mois dernier lors de la conférence M Publicité sur le Native Advertising, soulève, une fois de plus, des questions de transparence. La marque prend autorité en tant qu’auteur de contenu, mais jusqu’où ce droit est-il légitime ? Peut-on vraiment s’attendre à recevoir une part de sincérité dans une démarche publicitaire ? Et si oui comment se distingue t-elle ?
Cette nouvelle générosité est à passer au peigne fin, aux rayons X, au détecteur de mensonges, mais à défaut de vouloir se déshabiller, elle pourrait bien être éclaboussée de « brandalism » (contraction des mots brand et vandalism).
Ces bombes de peinture sont associées à des maisons de luxe. Elles invitent à s’interroger sur leur rôle et à retourner la question dans tous les sens.

L’effet conducteur de la gratuité
dépend de l’établissement de liens transparents
entre la marque et sa création de contenus.
dépend de l’établissement de liens transparents
entre la marque et sa création de contenus.
Le projet « Hyper-reality » du designer et réalisateur Keiichi Matsuda provoque et interroge dans ce sens.
Ce dernier a fait appel aux marques pour produire ses courts métrages sur la ville du futur, saturée par les réseaux sociaux et les médias. Il leur propose ironiquement un « rôle » en échange
Ce dernier a fait appel aux marques pour produire ses courts métrages sur la ville du futur, saturée par les réseaux sociaux et les médias. Il leur propose ironiquement un « rôle » en échange
A QUI
SERA ATTRIBUÉ LE PRIX
DE LA MEILLEURE MARQUE-ACTRICE ?
DE LA MEILLEURE MARQUE-ACTRICE ?