Alors que les Arts Décoratifs nous ont retracé le parcours de Louis Vuitton et Marc Jacobs, Valentino s’expose dans son musée virtuel, et Roger Vivier présente (à son tour) son livre éponyme.
En bonnes curatrices, les Maisons de luxe ouvrent une parenthèse culturelle pour ancrer leur histoire dans le présent. Elles font vivre leurs mythes, comme si l’envie de traverser le temps les libérait de leur obligation de vendre.
L’exposition N°5 CULTURE CHANEL qui se tient actuellement au Palais de Tokyo nous fait réfléchir sur l’idée de modernité.
L’exposition décrypte le parfum N°5 à travers ses inspirations et ses influences artistiques qui lui donnent « un statut de création ».
Luxe sous(-)culture : parfum de renouveau
Les Maisons de luxe s’exposent pour mieux se renouveler. Un élan de « générosité » 100% brandé qui inscrit les marques dans un rôle plus social, leur permettant de prendre un souffle de fraîcheur et de modernité.
Cultiver pour apporter du renouveau… sans être naïf pour autant. Car les Maisons de luxe ne sont pas des pommes de terre. C’est ce que nous continuerons de croire même après cette démonstration de Veuve Clicquot.